Le mémoire technique est un document essentiel pour tout dossier de candidature à un appel d’offres. Son importance est d’autant plus grande puisqu’elle permet à l’attributaire de lot d’évaluer les entreprises en concurrence. Le postulant doit donc veiller à bien la rédiger pour mettre toutes les chances de son côté. Pour cela, certains éléments clés devront y être insérés. De plus, le respect du format de rédaction peut se révéler très bénéfique. Voici donc quelques points à prendre en compte pour réussir votre rédaction de mémoire technique.
Plan de l'article
Identifier les besoins du client
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Avant de se lancer dans la rédaction du mémoire technique, une phase d’identification des besoins du client est nécessaire. Celle-ci permet à l’entreprise candidate de proposer une solution sur mesure, ce qui de fait augmenterait vos chances d’être retenu à la fin du tri des dossiers. Si généralement les besoins implicites sont exposés dans le DCE, ce n’est pas le cas pour les besoins évidents et latents.
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Vous devez donc user d’ingéniosité dans l’élaboration des suggestions, de sorte que les trois formes de besoins soient bien prises en compte. Ces éléments peuvent également servir à auditer un mémoire technique.
Bien décrypter le cahier des charges
L’objectif visé lors de la rédaction d’un mémoire technique est la vente de sa solution et de ses services aux collectivités. Prenez donc la peine de bien décrypter le cahier des charges. Cela vous permet d’identifier certaines pièces à joindre au dossier, et qui ne nécessitent donc plus des lignes entières dans le mémoire lui-même. C’est le cas du devis estimatif qui vous est parfois demandé.
Par ailleurs, cette analyse vous permet d’identifier les personnes responsables de la sélection des soumissionnaires à l’appel d’offres. En fonction de cette donnée, le style à conférer au document pourrait ainsi varier.
Rédiger son mémoire en suivant un plan
La plupart des avis d’appel d’offres prévoient un format de réponse à adresser. Ceci est fait de sorte à assurer une étude simplifiée des différents dossiers reçus. Une entreprise qui fait le choix de respecter ces critères est donc en bonne posture pour remporter le lot. Bien qu’elle soit l’option la plus simple, elle n’est pas l’unique.
Vous avez la possibilité d’agrémenter votre mémoire avec des points non retenus par les collectivités. Dans ce cas, le chargé de la réponse doit s’assurer d’expliquer la raison pour laquelle il a opté pour cette formule. Elle a beau être risquée, cette manière de procéder peut se révéler très concluante.
Une autre alternative consiste à rédiger son mémoire en définissant soi-même ses critères ainsi que l’ordre de ses idées. D’après certains experts, c’est stratégie la plus efficace pour accrocher un décideur. Il est important de veiller à une bonne hiérarchisation des idées (les plus importantes en priorité).
Le choix des titres de section ainsi que du titre du document est également important. Une fois toutes ces étapes franchies, il faut procéder à la relecture. De préférence, cette dernière devra être faite par une tierce personne. Le respect des règles de 5 W est à considérer.
Inclure des exemples concrets et des références techniques
Pour que votre mémoire technique soit convaincant, pensez à bien choisir des exemples concrets et des références techniques. Cela permettra de démontrer à la collectivité ou à l’entreprise qui évalue votre candidature vos compétences et votre expertise dans le domaine concerné.
Les exemples concrets doivent être pertinents par rapport au projet pour lequel vous faites une offre. Il peut s’agir d’un projet similaire que vous avez réalisé avec succès auparavant, ou bien d’une innovation que vous apportez à ce nouveau projet. Ces exemples doivent être clairement expliqués et appuyés par des chiffres précis (coûts réduits grâce à cette innovation, délais respectés malgré un imprévu…).
Les références techniques quant à elles sont surtout importantes si le marché public touche un domaine technique particulier, tel que la construction ou l’informatique. Il est alors recommandé d’utiliser du vocabulaire spécifique au domaine en question afin de prouver sa maîtrise sur celui-ci.
Pour rendre ses références plus crédibles et donner confiance aux décideurs chargés de choisir l’entreprise attributaire du marché public, il est possible de citer les normes ISO appliquées durant la réalisation de projets similaires antérieurs. Bien sûr, pensez aussi à ajouter les coordonnées professionnelles vérifiables des personnes contactées lors du suivi des normes ISO utilisées. Toutefois, il faut éviter le jargon trop complexe car cela pourrait nuire plutôt qu’aider la compréhension de votre dossier.
L’inclusion d’exemples concrets et de références techniques est un élément clé pour un mémoire technique réussi. Cela permettra non seulement de démontrer votre expertise dans le domaine, mais aussi d’appuyer vos arguments en faveur de votre candidature.
Ne pas négliger la présentation et la mise en page du mémoire
Au-delà du contenu, il faut éviter les polices fantaisistes qui peuvent être difficiles à lire. La mise en relief des titres, sous-titres, etc., peut se faire via des variations de gras/italique ou encore grâce à différentes tailles.
L’utilisation judicieuse des couleurs peut aussi aider le lecteur à comprendre plus facilement l’information affichée. Lorsque vous utilisez des graphiques ou des images pour illustrer vos propos, assurez-vous qu’ils soient bien centrés dans la page et que leur qualité soit optimale pour faciliter leur lecture.
Pour structurer votre document, commencez par diviser le texte en sections distinctives. Vous pouvez utiliser différents niveaux hiérarchiques tels que ‘chapitre’, ‘section’ et ‘sous-section’. Cette structure rendra votre mémoire technique plus facile à naviguer pour le lecteur.
N’hésitez pas non plus à inclure un sommaire détaillé au début du document afin que le lecteur puisse accéder rapidement aux informations recherchées.
Avant d’imprimer votre mémoire technique finalisée, pensez toujours à relire une dernière fois votre document en le parcourant visuellement, afin de vous assurer que tout est bien à sa place, que les en-têtes/pieds de page sont cohérents et que les graphiques et images sont d’une qualité optimale.
La présentation et la mise en page jouent un rôle important dans l’impact global du dossier. Un mémoire technique soigneusement formaté démontre non seulement votre professionnalisme, mais aussi votre engagement pour présenter des documents clairs permettant une lecture aisée.
